Wednesday, February 21, 2007

Qui ne saute pas...


Dans à peine 1 heure, coup d'envoi du match aller des huitièmes de finale AS Roma-Olympique Lyonnais...
Alors tous ensemble: QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LYONNAIS!!!!!! :))

A Jojo!

Ma cousine Joëlle est triste parce qu'elle n'a pas eu l'honneur d'avoir sa photo sur mon blog de renommée internationale (si, si!).

Alors Jojo, ne fais plus la tête...

Voilà plein de photos de toi!





Difficile de viser quand on se prend en photo!


Lulu, Jojo et moi

Jojo dans la tabi3a (= nature)

Qu'est-ce qu'elle attend, Jojo?

Attention une colonne!

Mais super Jojo n'a pas peur
(qu'est-ce que que tu faisais exactement sur ces pierres?? :s )


euuh ok j'ai compris! ça suffit! :)

Tu es contente maintenant? :)






Tuesday, February 20, 2007

Joyeux anniversaire cousette!!

Un petit post pour souhaiter un très joyeux anniversaire à ma pauvre cousine qui se gèle les fesses au Canada! :D

Tuesday, February 13, 2007

Back to hell

La situation se calme à peine, on recommence tout juste à espérer que le pire est passé, et un double attentat contre des bus replonge le pays dans l'horreur. "Il ne manquait plus que ça... " se dit-on. On avait eu droit à un éventail assez large dans la gamme "Attentats et autres barbaries", mais le dernier en date, ce matin, contre deux bus, prouve que ceux qui cherchent à nuire au Liban repoussent sans cesse les limites de l'atroce. Ce double attentat survient à la veille du 2ème anniversaire de l'attentat contre Rafic Hariri, comme pour narguer les Libanais et la communauté internationale: ne vous faites pas d'illusions, le "sacrifice" de Hariri et la révolution du Cèdre qui en a découlé n'auront servi à rien. C'est comme si le Liban n'arrêtait pas de se débattre comme pour éviter la noyade, à peine réussit-il à sortir la tête pour une inspiration hoquetante qu'on le pousse à nouveau dans la mer de la terreur. Combien de temps pourra-t-il tenir sans se faire engloutir?

Friday, February 09, 2007

Happy birthday Dad!

Aujourd'hui c'est jour férié au Liban pour la Saint-Maroun (saint patron des maronites, principale communauté chrétienne du Liban), mais surtout l'anniversaire de mon papa...
3a'bel el miyé :)))

Wednesday, February 07, 2007

Where do I start...?

Me re-voilà après une longue pause...
Des vacances de Noël à Beyrouth, un retour à Lyon avec son lot de mauvaises nouvelles et de tracasseries administratives, les émeutes au Liban qui font planer le spectre d'une nouvelle guerre civile... L'année 2007 démarre plutôt mal, c'est le moins qu'on puisse dire.
À cause de certains de ces événements (et surtout, malgré certains autres), j'ai décidé de boucler l'aspect expérimental de ma thèse d'ici fin mars, et de m'atteler à l'aspect rédactionnel au Liban. J'aurais bien dit "m'atteler tranquillement", mais il semblerait que le mot tranquillité soit banni de la destinée libanaise... Tant pis, on fera sans...
Donc je me retrouve avec les expériences à finir, les cahiers de manip à mettre à jour, une partie de rédaction à commencer, les meubles à vendre, le déménagement à organiser, le tri à faire (quoi vendre, quoi jeter, quoi expédier au Liban... comment fait-on le tri de presque 7 ans d'accumulation d'objets et de souvenirs?). Le préavis pour la résiliation du bail a été envoyé, le billet d'avion acheté (aller simple, non échangeable)... et je commence à stresser. Ai-je fait le bon choix ou suis-je en train de commettre la pire erreur de ma vie?
Les nouvelles du Liban, la plupart des amis et connaissances qui désertent, et même ma mère qui s'inquiète ("Comment as-tu pu envoyer ton préavis? qui sait ce qui peut se passer??") ne sont pas de très bon augure, et ne contribuent pas à me réconforter à deux mois du tournant que je m'apprête à prendre. En temps normal, qui n'aurait pas de doutes et d'angoisses liées à l'approche d'une fin de thèse, un déménagement, un bouleversement complet des habitudes et du mode de vie? Alors rajouter à cela les interrogations sur la possibilité d'un avenir au Liban et les calculs de probabilités d'une guerre civile équivaut à signer le formulaire d'admission d'un asile psychiatrique. Et je pense que je n'en suis pas loin...
Alors pourquoi est-ce que je rentre?

Le choix du verbe "rentrer" est très révélateur: je rentre parce que c'est chez moi. C'est mon pays, mon univers, mon port d'attache. Malgré la corruption, la pollution, les émeutes, la situation politique ou économique, l'anarchie et j'en passe, je voue à ce pays un attachement inexplicable, viscéral et inconditionnel. Je ne peux me résoudre à lui tourner le dos, surtout en cette période tourmentée. Alors je rentre. Est-ce ce qu'on appelle le patriotisme, ou une incommensurable connerie? L'avenir me le dira... Un avenir que j'ai du mal à envisager loin de chez moi...

Hubiese querido que las cosas fueran diferentes... quizá en una otra vida...