Sunday, November 26, 2006

Le Liban dont je veux me souvenir

À tous ceux qui ne voient le Liban qu'au journal de 20 heures, voici les images que je veux en garder...

Downtown Beirut
Zahlé by night

Kefraya



Ksara


Up north


Wine tasting...


Happy birhtday to me!



Planting a cedar


Still up north


Preparing Beiteddine festival


Chekka


Cedars


Byblos coast

Friday, November 24, 2006

Be yourself no matter what they say...

Je n'en peux plus de vivre ici, avec pour seuls soucis la grève des transports en commun de lundi et le temps qu'il va faire. Mes rares amis restés au Liban n'attendent qu'une chose: l'occasion de partir le plus tôt possible. Ceux qui sont déjà plus ou moins installés à l'étranger n'envisagent pas d'y retourner. Tous me traitent de folle idéaliste et utopiste de vouloir rentrer au bercail. Sans doute ont-ils raison... Mais il y a ce besoin irrépressible et inexplicable de m'impliquer un tant soit peu, de ne pas tourner le dos à mon pays, de ne pas lâcher prise face aux assassins de l'espoir. Et dans mes écouteurs, Sting qui me répète: Be yourself, no matter what they say...
I really must be an alien!

Thursday, November 23, 2006

J'ai peur...

Un martyr de plus tombe pour le Liban. Le pays est en deuil, sous le choc de cette mort injuste, celle d’un jeune homme qui avait le courage de se battre pour sa patrie et ses idées.
Mais au-delà de la douleur face à cette perte, ce sont les conséquences qui me terrifient.
Je suis tétanisée à la vue des pneus brûlés, des rixes qui éclatent entre les partisans des différents courants, comme aux heures les plus noires de la guerre.
La guerre, on n’a connu que ça.
Je fais partie de la génération quatre-vingts, et au Liban, cela signifie naître et grandir au plus fort des conflits, et en garder les séquelles à tout jamais.
À l’époque, nous n’avions pas eu le choix. Nous n’étions que des enfants obligés de subir la folie des grands, de rater l’école, de déménager au gré des combats, de vivre entassés dans les cages d’escaliers pour se mettre à l’abri des obus, avec comme musique d’ambiance, les « départs-arrivées » et le crachotement des postes de radio qui tentaient tant bien que mal de nous relier au monde extérieur.
Mais aujourd’hui, c’est nous, les « grands », et ce choix, nous l’avons.
Le choix d’être ceux qui appellent au calme au lieu d’être ceux qui ravivent les tensions. Le choix de la rationalité face à la violence. Le choix du dialogue et de l’union face à l’affrontement et la discorde.
Nous avons le pouvoir, mais surtout le devoir, d’éviter à nos (futurs) enfants de subir l’horreur que nous avons dû affronter.
Tout simplement parce que nous sommes les mieux placés pour savoir que la guerre et les violences ne résoudront jamais rien.

Tuesday, November 21, 2006

L'horreur a encore frappé

Pendant que j'uploadais les photos de Sienne, je viens d'apprendre l'assassinat du Ministre de l'Industrie libanais... Je n'aurais pas dû me plaindre de la situation politique. Au moins les attentats s'étaient arrêtés... Illusoire sentiment de sécurité.
Je rêve du jour où les politiciens et journalistes de mon pays auront la même espérance de vie que les autres. En attendant, on prie pour ce Liban déjà tant meurti...

Y a du relâchement dans l'air!

Hello!
ça fait une éternité que je n'ai rien posté, mais bon la faute à:
-trop de boulot,
-situation politique désespérante au Liban,
-99 énigmes!!

Comme je le disais, situation politique désespérante, donc ce blog va prendre une direction totalement opposée de peur de déclencher des pulsions suicidaires chez mes
(rares) lecteurs!

Voici quelques photos de mon congrès à Sienne ;)
On the night train


View of Siena


Palazzo del Comune